Question:
le journal Marianne a sorti un dossier "le vrai Sarko", ce que les grands médias n'osent pas ou ne veulent ...
hollystardust
2007-04-20 05:21:26 UTC
pas dévoiler". A ceux qui l'ont lu, que pensez-vous du Sarko décrit et pensez-vous qu'un tel personnage puisse gouverner ?
personnellement même avant lecture de ce dossier, je le pensais dangereux mais après lecture je suis convaincue que cet homme est néfaste pour ce pays. Même les plus grands journeaux étrangers dressent un portrait de lui très peu flatteur !
24 réponses:
Patricia P
2007-04-20 05:43:58 UTC
....Pour Sarkophile : ah ben oué, si les States ont fait une couverture avec Sarko comparé à Napo , c'est sûr que c'est la référence suprêêêême..rendez vous compte !! Nico adoubé au pays de Bush ..... ouaaaaahhhhhhh !!! la promo.... !!!! n'oublie pas que les élections auront lieu en France et que ce sont les français qui voteront... et ça me ferait un plaisir fou que ton chouchou aille méditer quelques années dans un sarco...phage, histoire de calmer ses ardeurs dictatoriales...et tant qu'à faire tu auras peut-être un boulot de gardien de pyramide...



Alors pour l'article de Marianne - pardon Hollystardust d'avoir digressé, mais l'adepte du petit Nicolas m'avait énervée - je l'ai lu et l'opinion que j'avais avant s'en est trouvée confortée. J'espère bien qu'un maximum de gens feront de même. 300 000 tirages, puis 60 000, puis 80 000, c'est un signe d'intérêt évident. Y aurait-il 440 000 " abrutis aveugles " ? et je ne compte pas ceux qui auront emprunté Marianne, il y en sans doute beaucoup aussi...



A boo_y a_ka : bravo pour ta contribution , tous les faits énoncés sont avérés.
mic
2007-04-20 12:24:25 UTC
hum les avis sont partagés sur l'importance de ses "révélations"

perso je vois rien de très nouveau
kiko
2007-04-20 12:24:38 UTC
je ne l'ai pas lu (pas encore) mais sais tu que ça fait déjà une semaine que la question est posée régulièrement ou qu'au moins des allusions y sont faites ?
Christophe
2007-04-20 12:31:03 UTC
Entre Marianne, le canard enchaîné et Le Monde, on peut vraiment parler de presse impartiale !!!



MDR !!!
loumantantu?
2007-04-20 12:26:18 UTC
Si Marianne l' a écrit, c'est forcément vrai!



On pourrait te faire tout gober dans ces conditions.
2007-04-20 12:25:21 UTC
Après les jurys populaires, Marianne sera la nouvelle Pravda. ça promet...
rakamidf
2007-04-20 12:41:20 UTC
DANGEREUX /absolument d'accord / Nicolas Sarkosy de Nagy Bocsa est? peut-être un nazillon qui s'ignore ! ,mais est-ce génétique?.....?la question reste posée.......
Marc J
2007-04-20 12:33:23 UTC
Marianne et le canard sont forcement des sources parfaitement credibles n'est ce pas ? calomnie+ calomnie.... je m'etonne de ne pas y trouver d'allusion à son appartenance aux scientoligues, ainsi que le passé nazi de sa famille qui sont des sujets qu'affectionnent ce genre de journeaux..........



bernie94 : ton militantisme t'aveugle.... un article est bon lorsque les sources ne sont pas du "on dit" ni une suite de réflexions à l'emporte piece "café du commerce"...... alors avant de donner des lecons, recherches ce qu'il te reste de libre arbitre .......
100%Sarko
2007-04-20 12:27:02 UTC
Tu dis n'importe quoi, à l'étranger il est très bien considéré.L'express au états unis a fait une couverture sur sarkozy en le comparant a napoleon et en disant que la france senlisait depuis 15 ans et que sarkozy pouvait être le sauver.Alors arrete de lire du papier toilette et lis les bons journaux ! Gros naze !
tomtom
2007-04-20 12:24:25 UTC
attention, marianne est un journal bien de gauche... donc c'est pas vraiment neutre ce qu'ils vont te dire non plus
bernie (+) bloque vertigo-gol
2007-04-20 13:11:20 UTC
Ils sont curieux ces UMPistes, les journaux qui n'encensent pas sarko sont des torchons, alors que les autres, muselés par le même personnage, sont dignes de tous les éloges et ne disent que des vérités.

Vous ne savez même pas vous défendre honnêtement, vous injuriez, bafouez, comme le fait votre candidat.



Triste France que la votre.



J'ai lu l'article de Marianne et je l'ai trouvé fort pertinent, j'ai passé le journal à 2 amis (UMP) qui ont été très étonnés et obligés de reconnaitre qu'ils ne le voyait pas réellement sous cet aspect là.

Il reste des UMPistes lucides et surtout avec un minimum d'intelligence.



Boo_ya_k : bravo, fort édifiant ton texte.

Arnaud : tu es d'une bêtise confondante !

sarkophile : tu trouves louable qu'il soit comparé à Napoléon, quand on connait l'histoire ?

Missomeo : tu cites des chiffres qui n'ont rien à voir avec la vérité, mais sans doute les a tu pris dans les déclarations de sarko et non dans les chiffres officiels. Pitoyable !



$$$
Laurent P
2007-04-20 12:33:26 UTC
Réveil à gauche !!!

ça fait 1 semaine qu'il est sorti !!!



alors moi je l'ai lu et je ne me lancerai jamais influencer par une campagne poubelle contre qui que ce soit... "untel dit que..." "un autre dit que..." tout ça sans jamais les citer...
?
2007-04-20 12:26:35 UTC
C'est un tor chon, ecrit par des jour naleux de bas étage ! Comme voici, ici paris etc !Attention ce n'est pas un journal !
Arnaud D
2007-04-20 12:26:12 UTC
Quand "Marianne" sera considéré comme un vrai journal, on pourra en reparler !



En attendant, ce n'est qu'un torchon qui n'intéresse personne !!!
2007-04-20 12:25:09 UTC
La gauche n'a décidément pas d'autres arguments que la calomnie.
2007-04-20 12:30:59 UTC
Encore !

Qui vous commandite ?

Merci pour les voix apportées à Sarkozy .
missomeone
2007-04-20 12:30:21 UTC
La plupart de nos concurrents politiques, relayés par certains médias, se sont engagés dans une entreprise de dénigrement systématique de Nicolas Sarkozy. Que Nicolas Sarkozy s'exprime sur la France et l'identité nationale, et le voilà taxé de nationalisme. Qu'il dise sa volonté de maîtriser l'immigration et de favoriser une intégration réussie à partir de l'adhésion aux valeurs et aux règles non négociables de la République, et le voilà accusé de racisme. Qu'il affirme la nécessité d'entendre le désespoir des électeurs du Front National et de les ramener dans le giron républicain en apportant enfin des réponses à leurs préoccupations, et le voilà soupçonné de vouloir pactiser avec le parti d'extrême droite dont le président n'a de cesse par ailleurs de l'insulter copieusement ainsi que sa famille.



Incapables d'emporter l'adhésion sur leur personne, leurs idées et leur projet -quand ils en ont un-, la candidate socialiste et le candidat centriste en sont réduits à essayer de salir notre candidat. Pour ce qui est de l'avenir de la France et des solutions aux problèmes des Français, on verra bien après !



Voici des éléments pour répondre :



De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir géré plusieurs ministères régaliens : le Budget entre 1993 et 1995, l'Intérieur à deux reprises entre 2002 et 2007, l'Economie et les Finances en 2004. Il est donc le seul à avoir démontré au quotidien sa grande capacité à exercer des fonctions au coeur de la souveraineté de l'Etat.





De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir un projet cohérent et précis : il est le candidat de la réhabilitation du travail et des travailleurs, de la revalorisation du pouvoir d'achat, de la promotion sociale, de la remise d'aplomb de l'école, de la remise au meilleur niveau international de notre système d'enseignement supérieur et de recherche ; il est le seul à avoir une ligne claire et constante sur la sécurité, l'immigration et le retour au plein emploi. Tout son projet est orienté autour des valeurs de responsabilité, de mérite et d'effort, autour du refus de l'assistanat qui enferme les individus dans la dépendance.

Les autres candidats n'ont pas de valeurs claires et de lignes directrices.

Le candidat centriste propose pour l'essentiel d'engager à nouveau la France dans la confusion politique, l'instabilité gouvernementale, et au final l'immobilisme.

La candidate socialiste propose des solutions archaïques auxquelles tous les pays développés, y compris ceux dirigés par des socialistes, ont tourné le dos. Hormis le recyclage des vieilles recettes du gouvernement Jospin (partage du travail, culture de l'excuse et laxisme en matière de lutte contre l'insécurité, régularisation massive et renoncement à toute maîtrise des flux migratoires, report des réformes comme celle des retraites et de l'assurance maladie, multiplication des dépenses d'assistanat et des emplois subventionnés, etc), elle est dans l'incapacité de formuler un projet cohérent et d'avancer des propositions précises.





De tous les candidats, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir fait la preuve de sa détermination, de son volontarisme politique, de sa capacité à agir et à obtenir des résultats, dans des situations où, lui disait-on, « on ne pouvait rien faire ».

C'est ainsi qu'il a fait reculer l'insécurité de près de 10% alors qu'elle avait explosé, faisant un bond de 18% entre 1997 et 2002. C'est ainsi qu'il n'a pas hésité à affronter tout à la fois les marchés financiers, le secteur bancaire et la Commission européenne pour sauver Alstom de la faillite et des suppressions massives d'emplois. Signalons au passage l'excellente opération financière pour l'Etat et le contribuable.





Nicolas Sarkozy est profondément attaché à la démocratie et au respect des libertés publiques. Il n'a eu de cesse de les renforcer en donnant du sens à celle qui est à la base de toutes les autres : le droit de vivre en sécurité. Grâce à son action, ce sont plus d'un million de victimes qui ont été épargnées. Cela étant, il y a effectivement une catégorie de la population qui a moins de libertés qu'avant : les délinquants, les fraudeurs et tous ceux qui enfreignent les lois de la République.





Nicolas Sarkozy est un homme qui n'hésite pas à s'engager totalement quand l'essentiel est en jeu. Il en a fait la preuve quand, en mai 1993, il a négocié lui-même la libération des enfants directement avec le preneur d'otages de l'école maternelle de Neuilly.

Les autres candidats, à commencer par le candidat centriste et la candidate socialiste, sans même parler du candidat de l'extrême droite, ont ceci d'inquiétant qu'on ne sait pas -le savent-ils seulement eux-mêmes ? - ce qu'ils feraient s'ils étaient au pouvoir.



Dimanche, nous devons choisir le pilote de l'avion « France » pour les cinq prochaines années. Il vaut mieux confier les commandes à un pilote expérimenté et qui a fait la preuve de ses capacités, plutôt que de faire le pari risqué que les autres pourraient peut-être faire aussi bien.

Dans un monde qui bouge de plus en plus vite autour de nous, notre pays ne peut plus se payer le luxe d'attendre. Il n'en a plus le temps ni les moyens. Il doit faire le bon choix.

Ce choix, si l'on veut bien penser sérieusement à l'avenir de la France, le nôtre et celui de nos enfants, c'est à l'évidence Nicolas Sarkozy.
chantal b kipeintout
2007-04-20 12:29:15 UTC
C'est du rechauffe, mais je comprends que tout le monde n'a pas oujours le temps de venir ici regulièrement. Bref! C'est vrai que cet homme est extrèmement dangereux, pour le pays s'il etait élu, pour son entourage également mais aussi pour lui même! Mais ça c'est son probleme, faut qu'il se soigne c'est tout. Et qu'il se fasse tout petit... encore plus petit! mdr
2007-04-20 12:26:45 UTC
Je viens juste de terminer la lecture de cet article et je suis tout remué. Je m en doutais également mais là, j'ai vraiment peur.
hollowman
2007-04-20 12:26:15 UTC
J'ai lu ce dossier et cela fait froid dans le dos... tout le monde devrait y jeter un coup d'oeil et après le choix serait vite fait !!!



De toute façon, beaucoup de personnes se sont laissées embobinées par ce beau parleur qu'est le candidat de l'UMP !!!
mr_leuleu
2007-04-20 12:25:58 UTC
C'est un peu pareil pour moi.

Avant de lire le dossier j'avais globalement les mêmes impressions sur le caractère "spécial" de Sarko, donc l'article ne m'a pas appris grand chose de nouveau.
?
2007-04-20 12:48:07 UTC
Je ferai juste remarquer qu'il est souvent question dans cette article, de journaliste désirant garder l'anonymat, de député dont on ne sait pas le nom, de personne l'ayant connu, mais qui reste elle aussi anonyme.

A croire qu'aucun nom n'est donné, de peur que quelqu'un aille vérifier si cette personne existe bien et si elle a bien déclaré ces propos.

Donc un article trés douteux. Mais venant d'un journal de gauche çe n'est pas étonnant
beniat66
2007-04-20 12:26:08 UTC
J'ai trouvé l'article excellent et surtout dans le sens ou il ne cite que des alliés de Sarkozy pour dévoiler son vrai visage. Sarkozy est dangereux car psychologiquement déséquilibré
boo_ya_ka_77
2007-04-20 12:24:07 UTC
Un peu d'histoire :



Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est le fils d'un aristocrate hongrois, Pal Nagy-Bocsa y Sarközy, né à Budapest en 1928 où la famille possède des terres et un château (à Alatayan, à 100 km de Budapest). En 1944, Pal Nagy-Bocsa y Sarközy s'exile avec sa famille à l'arrivée des Russes, d'abord en Autriche puis en Allemagne. Pal Nagy-Bocsa y Sarközy s'engage pour 5 sans la Légion Étrangère à Baden-Baden. Après avoir fait ses classes en Algérie à Sidi Bel-Abbès, il est déclaré inapte au service. Il est démobilisé à Marseille en 1948. Il fait franciser son patronyme et se nomme désormais «Paul Sarközy de Nagy-Bocsa». Il s'engage alors dans la publicité. En 1949, Paul Sarközy de Nagy-Bocsa rencontre Andrée Mallah, étudiante en droit, fille d'un médecin juif de Salonique.



Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (plus connu sous le nom simplifié de Nicolas Sarkozy) voit le jour le 28 janvier 1955 à Paris dans le XVIIe arrondissement. Son frère, Guillaume Sarkozy, est né en juin 1950 et deviendra plus tard vice-président du Medef. Guillaume Sarkozy fut chargé de mission à la direction de la sécurité civile au ministère de l'intérieur sous Giscard d'Estaing. Il est le PDG des Tissages de Picardie (Somme) qu'il dirige puis rachète à la famille de sa première femme. Après son entrée au Medef, il a supervisé la Commission sociale et l'Union des Textiles dont il devient le vice-président. François, né en 1957, est le deuxième frère de Nicolas. Il sera pédiatre puis chercheur en biologie. En 1959, le père de Nicolas Sarkozy quitte le domicile conjugal. La mère reprend alors ses études et devient avocate au barreau de Nanterre. Paul Sörkozy de Nagy-Bocsa va se remarier trois fois et aura deux enfants de son second mariage: Caroline et Olivier. Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (Nicolas Sarkozy) est un élève plutôt médiocre au lycée privé Saint-Louis de Monceau; il sera obligé de redoubler sa sixième au lycée Chaptal. Il obtient son baccalauréat B de justesse en 1973 (sans mention). La famille Sarközy de Nagy-Bocsa s'installe à Neuilly.



Nicolas Sarkozy (on va raccourcir son nom) adhère à l'UDR en 1974. Son premier éclat restera son élection comme conseiller municipal RPR de Neuilly en 1977 (jusqu'en 1983). Nicolas va faire ses études à l'université Paris X et sort du chapeau de Merlin un diplôme en Droit Public et en Sciences Politiques (Maîtrise de Droit Privé en 1978) puis il entre à l'Institut d'Études Politiques de Paris sans parvenir à obtenir le moindre diplôme. Le 23 septembre 1982, Sarko épouse Marie-Dominique Culioli, la fille d'un pharmacien Corse (Vico, au nord d'Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Le témoin de son mariage n'est autre que Charles Pasqua (...). En 1980, il devient le président du "Comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac". En 1981, Nicolas s'interroge. Il voudrait bien devenir journaliste (comme Hervé Gaymard) mais il préfère passer son Certificat d'Aptitude à la profession d'avocat comme sa mère. Il entre au cabinet de l'avocat Guy Danet.

En 1983, à 28 ans, il s'oppose au témoin de son mariage Charles Pasqua et devient maire de Neuilly-sur-Seine (poste qu'il conservera jusqu'en 2002). De 1983 à 1988, il est Conseiller régional d'Île-de-France. En 1986, Nicolas Sarkozy rencontre Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albenizil, la femme d'un célèbre animateur de télé, Jacques Martin. De 1986 à 1988, il est Vice-Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'enseignement de la culture. En 1987, Nicolas Sarkozy est chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur de Charles Pasqua dans le Gouvernement de Jacques Chirac. Il est élu député en 1988. De mars 1993 à janvier 1995, il est ministre du Budget et Porte-parole du gouvernement d'Édouard Balladur et sera chargé d'exercer provisoirement les fonctions du ministre de la communication. En 1995, Nicolas s'engage aux côtés d'Édouard Balladur dans la campagne présidentielle contre Jacques Chirac. J. C. est élu président et ne file aucun poste au petit Nicolas... On peut penser que c'est à ce moment qu'est née sa rage.



Le 23 octobre 1996, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (Nicolas Sarkozy) épouse Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albenizil à Neuilly-sur-Seine. Cécilia devient dès lors Cécilia Sarkozy. Nicolas et Cécilia auront un fils, Louis, né en 1997. Nicolas Sarkozy fait de son épouse sa conseillère et même son chef de cabinet en tant que président de l'UMP. Dès 1993, Nicolas était membre du bureau politique du RPR. Il en fut le Porte-Parole de 1995 à 1997 puis le secrétaire général de 1998 à 1999. En 1999, il devient le temps d'un soupir président du RPR. Il conduit la liste RPR aux élections européennes qui sera couronnée par une défaite éclatante. En 1999, Nicolas est élu député au Parlement européen (Union pour l'Europe). Il cède son siège à Brice Hortefeux, président du Comité départemental RPR des Hauts-de-Seine (nommé ministre aux Collectivités territoriales par Dominique Galouzeau de Villepin (3) le 2 juin 2005). En 2002, Nicolas s'active pour la réélection de Jacques Chirac. Plof ! Chirac préfère Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre... De mai 2002 à mars 2004, Nicolas Sarkozy disposera du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Intérieure dans les gouvernements Raffarin 1 et Raffarin 2. Du 31 mars 2004 au 29 novembre 2004, il est ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Raffarin 3. Suite au départ d'Alain Juppé pour causes judiciaires, Nicolas Sarkozy est parachuté président de l'UMP avec 85,1 % des voix. Il doit démissionner de l'Économie et des Finances sur ordre de Jacques Chirac. Nicolas est remplacé par Hervé Gaymard. Après l'éclatante victoire du "Non" au référendum de Jacques Chirac le 29 mai 2005, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa retrouve son super-ministère de l'Intérieur dans le nouveau gouvernement de Dominique de Villepin qu'il cumule avec la présidence de l'UMP malgré l'interdiction imposée par Jacques Chirac le 14 juillet 2004...



Nicolas Sarkozy le manipulateur :







Manipule les faits et les chiffres



« Nicolas veut gagner, il doit donc rassembler et élargir. Peu importe la sincérité de son discours », Renaut Dutreil, cité dans « Le virage à droite de Nicolas Sarkozy », Le Monde, 5 septembre 2006.



Congrès d’investiture 14 janvier. L’UMP annonce avoir atteint les 100 000 participants ! Sarkozy confirmera ce chiffre sur TF1 le soir même. Selon Le Canard enchaîné du 17 janvier, qui montre un document interne de l’UMP selon lequel il n’y aurait eu que 25 000 personnes : « Ce jour-là, l’UMP n’avait installé que 20 949 sièges, comme le montre un plan dressé et appliqué à la lettre par les Sarko’boys. Soit un total guère supérieur à 25 000 personnes. » Le Canard enchaîné montre une copie d’un plan de la salle selon lequel « en plus des 20 949 sièges, 300 avaient été installés pour la presse. Même en comptant les fans restés debout, l’assistance ne pouvait guère dépasser les 25 000 personnes, soit 40% environ de la surface de la salle. Dès la veille du congrès, l’état-major de l’UMP était prévenu que la salle ne serait pas pleine : le 9 janvier, seuls 19 000 adhérents et sympathisants s’étaient inscrits, malgré les promesses alléchantes : le TGV ou le bus pour dix ou vingt euros. Résultat, au lieu de rajouter des chaises, l’UMP a dû neutraliser une bonne partie du hall numéro 1. »



Le Canard Enchaîné du 20 juillet : « DÉFENSE de donner les vrais chiffres ! L’ordre vient du cabinet du ministre, et il a été répercuté à la police et aux pompiers après la vague d’incendies volontaires de voitures qui a enflammé les banlieues avant, pendant et après le 14-Juillet(...) La plupart des télés, des radios et des journaux se sont empressés pourtant de prendre pour argent comptant la déclaration du ministère (...)En réalité, le bilan atteint 351 véhicules pour la petite couronne et plus de 400 pour l’ensemble de l’Ile-de-Françe. Tous les records sont battus (...)En Seine-Saint-Denis, la Place Beauvau a comptabilisé 261 véhicules détruits en deux jours, mais le cabinet de Sarko a préféré faire circuler le chiffre de 104, totalement bidon mais plus présentable(...) Cette année, la violence des affrontements a été extrême. »



Selon Le Canard Enchainé, en récupérant le fichier des adhérents de l’UMP, on ne retrouve que 125 953 adhérents dont un certain nombre de Nicolas Sarkozy, nom très usuel en France comme chacun sait, contre 300 000 adhérents revendiqués (13 décembre 2006).



Dans l’affaire Clearstream, Le Canard Enchainé daté du 10 mai 2006 le soupçonne de connaître la plupart des détails depuis 2004 mais de se poser en victime au moment adéquat pour tenter d’attirer la sympathie.



Ministre des Finances, Sarkozy a multiplié les expédients qui dissimulent le déficit et même l’aggravent. L’exemple de « la soulte » de la Poste est particulièrement éclairant. La Poste bénéficie aujourd’hui d’un régime spécial de retraites qui va lui coûter cher à partir de 2030. L’Etat propose tout simplement de transférer ces retraites au régime commun de la sécurité sociale, moyennant le paiement d’une dotation (« soulte ») par la Poste. Il prend une dette considérable à long terme pour améliorer sa trésorerie 2007-2009 ! Que voilà une grande ambition politique ! Evidemment, dans une optique de privatisation, on peut comprendre l’intérêt d’alléger La Poste d’une dette.



La photographie de la poignée de mains avec Bush.



En 1995, il le racontera lui-même à une journaliste du Monde, il publie sous le pseudonyme de Mazarin une série de chroniques dans Les Echos, « Les lettres de mon château », allant jusqu’à s’égratigner lui-même pour mieux brouiller les pistes.



Collusions et manipulations de la presse



« La communication passe avant l’action » dit-il en prenant ses fonctions de Ministre de l’intérieur ((Victor Noir, Nicolas Sarkozy, le destin de Brutus, Denoël, 2005).



Fréquentation assidue des patrons de presse : Lagardère (qui l’invite au séminaire des cadres du groupe en avril 2005), ami intime de Martin Bouygues, parrain de son fils Louis et client du cabinet d’avocat d’affaire de Sarkozy, ancien avocat de Marcel Dassault, il déjeune tous les mois avec Serge Dassault. (Victor Noir, Nicolas Sarkozy, le destin de Brutus, Denoël, 2005).



En janvier 2005, lors d’un déplacement dans le Pas de Calais, il lance aux journalistes présents « Je sais tout ce qui se passe dans vos rédactions » (Victor Noir, Nicolas Sarkozy, le destin de Brutus, Denoël, 2005).



C’est la société « Etudes, techniques et communication » qui produit et diffuse en effet depuis l’automne 2005 les images du ministre-candidat dans les salles de ses meetings. Depuis la rentrée, ETC assure seule, le tournage de l’entrée en scène de Sarkozy. le filmant en travelling , scénarisant ainsi à outrance ses prestations pendant que les équipes indépendantes sont interdites de tournage, sauf pour quelques séquences minutieusement réfléchies dans lesquelles il n’est question que de recueillir la petite phrase officielle. Ces images sont ensuite reprises par les chaînes de télévision dont elles représentent parfois jusqu’à 80 % des images…



Plagiat reconnu pour son premier livre, Georges Mandel, le moine de la politique, même si le plagié, Bertrand Favreau, n’a pas souhaité porter plainte. (Victor Noir, Nicolas Sarkozy, le destin de Brutus, Denoël, 2005).



Politique spectacle et manipulation de l’émotion



Les congrès de l’UMP, en 2004 pour son intronisation comme président, comme en 2007 pour son sacre comme candidat, coûtent plus de 4 millions d’euros chacun.



A peine nommé ministre de l’intérieur, en 2002, il se rend à Strasbourg, pour annoncer la création des GIR. La veille au soir, les télévisions ont été averties d’une descente de police, annonçant la saisie d’armes de guerre… qui ne seront jamais trouvées.



Enorme implication dans la gestion des statistiques (et non des résultats) du Ministère de l’intérieur.



Peu de temps après son arrivée au Ministère de l’intérieur, Nicolas Sarkozy ferme le centre de Sangatte (62), où il se rend à trois reprises. Depuis, la situation aux alentours de Calais n’a fait que s’aggraver. Les réfugiés sont laissés à eux mêmes, et aux trafiquants en tout genre. Des centaines de clandestins SDF errent dans les rues, et que les actes de délinquance se sont multipliés (vols, dégradations, agressions physiques). Et la situation ne risque pas de s’arranger, car les réfugiés continuent d’arriver sur Calais : le flux ne se tarira pas : Calais est le port le plus important pour traverser la Manche.



Lundi 25 septembre 2006. Après l’agression de deux CRS par une bande de jeunes délinquants (qui a permis au ministre de se rendre au chevet des deux CRS entouré de journalistes sélectionnés par la Direction générale de la police nationale sélectionne quelques journalistes Europe 1, l’AFP, LCI, France 2 -, Nicolas Sarkozy organise une ahurissante mise en scène de l’intervention policière. A six heures du matin, l’ensemble de la presse nationale, et notamment la télévision, est invitée à une opération coup de poing de 220 fonctionnaires de la police judiciaire, des brigades anticriminalité et d’une compagnie de CRS.



Même chose le 4 octobre aux Mureaux.



Promesses impulsives et démagogiques, jamais tenues



« Sarkozy avait également annoncé, en octobre 2002, des mesures d’indemnisation d’environ 1 000 euros pour chaque propriétaire d’une “caisse” incendiée à la suite d’affrontements dans des cités HLM de Strasbourg. Depuis, le ministre s’est bien gardé de renouveler sa proposition. » Le Canard Enchaîné, 20 juillet 2006



Nicolas Sarkozy, arrivé peu après 17 heures, a été aussitôt accueilli par quelques huées et sifflets. Avant de se rendre à la réunion, il a discuté pendant une demi-heure sur les conditions de vie dans la cité avec des jeunes, auxquels il a promis de revenir « le mois prochain et autant de fois qu’il le faudra ». Sarkozy blog, 30 juin 2005.



« Achète » ses soutiens



Outre les légitimes présomptions liées au fait que tous les soutiens « people » de Sarkozy sont en difficultés avec le fisc, on notera au moins le cas de Doc Gynéco, révélé par le Canard Enchaîné du 27/12 : l’adhésion du rappeur à l’UMP a été mûrement préparée, et n’est pas avare de contreparties sonnantes et trébuchantes. Ainsi le staff de Nicolas souhaitait après la crise des banlieues de 2005 afficher dans ses rangs une minorité visible, médiatique et peu contrariante. Après une entrevue avec le ministre, le choix s’est porté sur Doc Gynéco. Qui en perte de notoriété, avec des ventes de disques en chute libre, et de gros problèmes fiscaux n’a pas eu à coeur de refuser. Comme dans tout échange de bons procédés, chacun utilise l’autre à bon escient. Tandis que le petit S. profite de l’image banlieusarde, décontractée et festive du Doc pour décoincer un candidat trop droit dans ses bottes, ce dernier profite des réseaux du ministère pour se refaire. C’est grâce à l’action occulte de Franck Tapiro de l’agence de pub Hémisphère droit, en charge de l’image de l’UMP et de son patron, que le Doc s’est vu confier le contrat publicitaire avec l’opérateur téléphonique Virgin Mobile. Le Doc admet avoir touché 30 000-40 000 €, sans doute plus. Mais trop peu pour éponger un redressement fiscal de 700 000 euros, et une fraude prochainement jugée où le Doc admet avoir détourné : « 300 000 à 400 000 euros sur le compte de [sa] société pour les mettre sur [son] compte personnel ». Peut-être espère-t-il une grâce présidentielle.


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